-
Etudiants
-
Lycéens
-
Collégiens
Dans ces domaines plus que dans d’autres, la dimension culturelle est importante et c’est pourquoi il nous est apparu utile de proposer une revue écrite en français et en anglais. La Revue acceptera des articles écrits dans l’une ou l’autre des deux langues. Chaque article écrit en français fera l’objet d’un résumé en anglais de façon que les mots clés et les résultats apparaissent clairement au lecteur anglophone et réciproquement chaque article écrit en anglais fera l’objet de la même présentation en français. Enfin il va de soi que la revue fonctionnera selon les principes désormais bien établis des revues scientifiques internationales : soumission des articles par les auteurs, désignation par le rédacteur en chef de trois rapporteurs qui examineront ces propositions préalablement anonymisées et procédure de navette dans le cas où ces propositions devraient être retravaillées avant d’être publiées. La Revue de l'Organisation Responsable aura le souci de ne pas être une simple procédure de sélection et elle s’efforcera d’apporter, dans la mesure de ses moyens, une aide aux auteurs afin de les aider à progresser dans la production de connaissances scientifiquement validées.
Le thème de la responsabilité sociale de l’entreprise est ancien et on en trouverait la trace aussi bien dans le paternalisme du XIXe siècle que dans les engagements de grands capitaines d’industrie du siècle passé. Mais force est de constater que c’est à l’orée de notre siècle que ce thème a pris une importance nouvelle et qu’il est devenu une préoccupation essentielle car il est la contrepartie de la place et du rôle majeur des entreprises dans un monde global. Le rapport au temps, le rapport à l’espace, les relations de l’entreprise avec ses parties prenantes ont connu plus de changements dans les dix dernières années que dans le siècle précédent. L’entreprise, à travers les conséquences environnementales de ses activités devient responsable vis à vis des générations à venir. Par sa position de donneur d’ordre ou de client de sociétés implantées dans des pays en voie de développement elle devient également responsable de salariés qui ne sont pas les siens et du fait des attentes de consommateurs, de collectivités territoriales, de riverains, d’ONG, elle doit se poser des questions nouvelles sur les conditions et parfois même la finalité de ses activités. Les marchés financiers ne sont pas les derniers à avoir pris en compte cette nouvelle dimension à travers le développement de l’investissement socialement responsable et des agences de notation extra-financière. La consommation socialement responsable, le commerce équitable posent également de nouveaux problèmes aussi bien aux producteurs qu’aux distributeurs. Les sciences de gestion apportent leur contribution à la recherche de solutions en produisant et diffusant des connaissances validées de façon à animer un débat scientifique comparable à ceux qui traversent les courants anglo-saxons connus sous les dénominations de « business ethics », « business and society », « social issues », « corporate social performance ».